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Ligue 1 : La mauvaise passe de Burak Yilmaz

Titularisé vendredi soir en ouverture de la 12e journée par Jocelyn Gouvernnec face au PSG, Burak Yilmaz, à l’image de son début de saison, a rendu une copie correcte sans pour autant être efficace. Le Turc a été remplacé par Amadou Onana à la 75e minute lors de la défaite 2-1 du champion de France en titre face au leader.

Titulaire aux côtés de Jonathan David dans le 4-4-2 concocté par Jocelyn Gourvennec, pour affronter le PSG en ouverture de la 12e journée de L1, Burak Yilmaz a rendu une copie correcte pendant 75 minutes. Sorti par son entraîneur un quart d’heure avant la fin de la rencontre alors que le LOSC venait de voir les Parisiens recoller au score, le Kral (Roi en turc) n’a pas montré de signe d’agacement lors de son remplacement, comme cela avait pu être le cas lors de la journée précédente face au Stade Brestois.

Durant la rencontre, Burak Yilmaz se déplaçait tel un électron libre en alternant entre les différents postes d’attaquant. Il s’est aussi montré très actif devant le but avec deux frappes (1e et 57e) qui auraient pu se convertir en but si Gianluigi Donnarumma ne s’était pas interposé. Il a également beaucoup décroché pendant le match pour proposer des solutions à ses partenaires pour mieux se projeter quand le LOSC lançait une contre-attaque. L’international turc (74 sél., 20 buts), au terme d’une belle transition menée par les Dogues, a délivré une passe décisive à Jonathan David (31e), qui a inscrit son 8e but en championnat dont il est actuellement le meilleur buteur.

Des difficultés dans le jeu depuis le début de la saison

S’il n’a pas ménage ses efforts sur le terrain, Burak Yilmaz a eu beaucoup de déchet technique lors de la partie. Le numéro 17 lillois n’a pas été aussi influent qu’il a pu l’être la saison passée. En effet, l’ancien du Besiktas a perdu 11 ballons, remporté deux duels (sur six) et a éte signalé hors-jeu à deux reprises. A l’image de son début de saison, le Turc tente, propose, crée des décalages et sert de point de fixation sans pour autant réussir à trouver la mire. Douze matchs, quatre buts et trois passes décisives : telles sont les statistiques de Burak Yilmaz en ce premier tiers de la saison.

Malgré une combativité et une envie de planter des buts, le natif d’Antalya (Turquie) n’arrive pas à avoir le déclic qui lui permettrait de mettre fin à une disette d’un mois sans marquer en Ligue 1. Un problème qui serait dû à de la crispation selon Jocelyn Gourvennec. « Être crispé, c’est forcer les chosesJona (David) est un bon exemple, il a le plus de relâchement (…) Burak a de la crispation, le fait d’être sur une moins bonne série crispe le dernier geste. Il faut plus de légèreté et de fluidité, ça permet de mieux finir les actions. », avait indiqué le technicien nordiste. en conférence de presse. Après le match contre le PSG vendredi soir, Burak Yilmaz a enchaîné un autre match sans scorer. Le déclic ne saurait tarder pour celui qui est obsédé par le but et a porté le LOSC en fin de saison dernière grâce à plusieurs buts décisifs (contre Nice, Lyon, Lens et Angers).

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Ligue 1 : Le FC Nantes enchaîne face à Clermont

Au terme d’un match qui a vu les deux équipes se retrouver à dix contre dix dès la 40e minute, le FC Nantes a remporté son 3e match consécutif en disposant de Clermont sur le score de deux buts à un. Girotto et Blas ont été les buteurs côté Canaris tandis que Bayo a réduit la marque pour le promu auvergnat.

Le match

Dans une Beaujoire garnie pour l’occasion, le FC Nantes recevait le Clermont Foot 63. Dès les premières minutes, les hommes d’Antoine Kombouaré avaient la main-mise sur le ballon et se projetaient rapidement vers l’avant en utilisant essentiellement les côtés. Du côté des Auvergnats, les partenaires de Mohamed Bayo procédaient en attaques placées. Si les quinze premières minutes ont été assez intéressantes, le rythme est rapidement retombé. Les hommes de Pascal Gastien ont connu beaucoup de déchet technique et ne se montraient que par intermittence en attaque tandis que les Nantais se contentaient d’écarter le jeu et de contre-attaquer . Des tensions sont rapidement apparues, le jeu devenait davantage hâché (12 fautes et 3 cartons distribués dont 2 rouges) et Johan Gastien, le milieu clermontois, a été le premier joueur expulsé par Romain Lissorgue, l’arbitre du jour, à la 30e minute après un geste d’humeur sur Andrei Girotto. Les Canaris ont profité de leur supériorité numérique pour inscrire le premier but de la partie grâce à Andrei Girotto sur un coup-franc botté par Sébastien Corchia (38e). La minute suivante, Sébastien Corchia a récolté un carton rouge (39e) après un tacle mal maîtrisé sur Vital Nsimba.

Les deux équipes ont joué cinquante minutes à 10 contre 10, ce qui n’a pas empêché Clermont de revenir au score après la pause grâce à Mohamed Bayo (49e), auteur de son 6e but de la saison dans l’élite. Les deux formations ont montré un visage plus offensif malgré l’infériorité numérique. Les espaces ont été nombreux, la projection vers l’avant était plus fluide du côté des joueurs de Pascal Gastien et le jeu retrouvait sa place après un premier acte très rugueux et peu emballant. Côté Canaris, si le début de la seconde mi-temps était timoré, les camarades d’Alban Lafont sont montés en puissance après avoir concédé l’égalisation en repartant vers l’avant. Ludovic Blas a permis à son équipe de reprendre les devants (62e) après un mouvement collectif mené par le milieu nantais et Randal Kolo Muani. Les Nantais ont su museler les Auvergnats, qui essayaient tant bien que mal de développer leur jeu et d’apporter le danger sur la surface nantaise. Des Canaris qui auraient pu alourdir le score à plusieurs reprises (75e et 82e) si Kolo Muani et Simons avaient fait preuve de davantage de précision pour tromper Arthur Desmas. Malgré la fatigue accumulée durant la partie en raison des deux exclusions, le FC Nantes remporte son troisième match d’affilée sur le score de deux buts à un face au Clermont Foot qui n’a pas su bonifier sa victoire acquise à domicile lors de la journée précédente face au champion de France en titre (1-0).

Le joueur : Ludovic Blas

Auteur du but du break, Ludovic Blas a délivré une très grosse performance. Volontaire, mobile et à l’origine de plusieurs actions de son équipe, il s’est montré très précieux à travers ses passes qui ont cassé les lignes clermontoises (83% de passes réussies) tout en se révélant solide dans les duels (7 duels gagnés). Il a inscrit son sixième but cette saison.

Ligue 1 – Les recrues à suivre cette saison

Ce vendredi, le championnat français de football reprend ses droits. Nous vous avons sélectionné les recrues arrivées cet été en France qui seront à suivre de près pour la saison 2021-2022 de Ligue 1 Uber Eats.

Achraf Hakimi – 22 ans, latéral droit (PSG)

Arrivé cet été au PSG, comme Georginio Wijnaldum, Gianluigi Donnarumma et Sergio Ramos (libres), en provenance de l’Inter Milan pour 60 millions d’euros plus bonus, Achraf Hakimi, qui avait auparavant disputé trois rencontres amicales avec les Franciliens, a joué son premier match officiel sous ses nouvelles couleurs dimanche face au LOSC lors du Trophée des Champions (victoire 1-0 pour le LOSC). Très actif dans son couloir droit, l’international marocain (36 sélections, 4 buts) a souvent apporté le danger par ses qualités de percussion, sa vitesse et a causé de nombreux problèmes à Reinildo, son adversaire du soir.

De plus, il possède une excellente qualité de centre et sait se muer en buteur, comme en atteste sa saison l’an passée avec l’Inter Milan (7 buts et 10 passes décisives en 45 matchs). C’est également un défenseur solide sur ses appuis, dur sur l’homme et extrêmement combatif qui va faire un bien fou au club de la capitale, qui a enfin recruté un latéral droit sachant aussi bien attaquer que défendre et qui solidifie ce poste, jugé comme faible depuis plusieurs années maintenant. Il devrait être titulaire face à Troyes pour la première journée de Ligue 1.

Konrad de la Fuente – 20 ans, ailier droit (OM)

Une des nombreuses recrues signées Pablo Longoria. Konrad de la Fuente fait partie des huits joueurs signés par l’OM cet été avec Leandro Balerdi, William Saliba, Luan Peres, Gerson, Cengiz Ünder, Pau Lopez et Mattéo Guendouzi. Le jeune ailier droit américain formé au FC Barcelone a rejoint la Canebière pour 4 saisons, soit jusqu’en juin 2025 pour un montant estimé à 3 millions d’euros.

Le jeune international américain (1 cape) n’a jamais réellement eu sa chance au Barça et a décidé de s’engager en France. « J’ai décidé de venir ici car j’ai vu cette opportunité d’un bon oeil. J’ai vraiment fait ce choix car ici on a vu le potentiel qu’il y avait en moi« , indiquait-il lors de sa conférence de presse de présentation le 13 juillet dernier. Lors des matchs amicaux, le joueur capable d’occuper tout le flanc droit du terrain a montré de belles choses. Technique, vif, efficace en un contre un et adroit face au but, Konrad de la Fuente a tout de la bonne pioche côté olympien et peut dynamiser l’aile droite avec le 3-4-1-2 proposé par Jorge Sampaoli.

Mamadou Sakho – 31 ans, défenseur central (Montpellier HSC)

Le retour. 8 ans après avoir quitté le PSG et la Ligue 1 pour jouer en Angleterre (Liverpool puis Crystal Palace), Mamadou Sakho est revenu en France et plus précisément au MHSC. Le club pallaidin a officialisé la nouvelle sur son compte Twitter le 26 juillet dernier. L’international français (29 sélections) de 31 ans est arrivé libre de tout contrat et a signé un bail de trois saisons, soit jusqu’en juin 2024. « Je suis très heureux de revenir en France avec un super projet tel que celui de Montpellier. On a beaucoup discuté avec les dirigeants, le projet est génial et m’a séduit avec beaucoup de jeunes et de bons joueurs« , a ainsi déclaré le défenseur central dès son arrivée au club.

L’ancien joueur de Liverpool est venu apporter toute son expérience, son leadership et sa hargne à une défense montpelliéraine relativement jeune qu’il n’hésitera pas à haranguer en cas de besoin. C’est une superbe recrue pour l’équipe entraînée par Olivier Dall’Oglio. Mamadou Sakho vient pallier les non-prolongations de contrat de Daniel Congré et Vitorino Hilton, qui formaient la solide charnière centrale de l’équipe durant plusieurs saisons.

Alexander Nübel – 24 ans, gardien (AS Monaco)

Prêté pour les deux prochaines saisons par le Bayern Munich à l’AS Monaco, Alexander Nübel est arrivé sur le Rocher pour concurrencer un Benjamin Lecomte auteur de performances moyennes et blessé durant une partie de la saison dernière. Le jeune gardien allemand est aussi présent au club monégasque afin de pouvoir grapiller du temps de jeu et pouvoir continuer sa progression, lui qui était barré par Manuel Neuer et n’a pu jouer que 4 matchs la saison dernière.

Titulaire lors du match aller du troisième tour préliminaire de Ligue des Champions face au Sparta Prague mardi, le portier allemand a fait les arrêts qu’il fallait face à une formation tchèque volontaire mais dépassée par la force de frappe des Monégasques. Alexander Nübel possède par ailleurs un bon jeu au pied et est excellent sur sa ligne. Niko Kovac, son entraîneur, a confirmé sa titularisation face au FC Nantes ce vendredi dans le cadre de la première journée de Ligue 1.

Justin Kluivert – 22 ans, ailier (OGC Nice)

Avec Mario Lemina, Jean-Clair Todibo, Calvin Stengs, Marcin Bulka et Pablo Rosario, Justin Kluivert fait partie des joueurs recrutés par l’OGC Nice. Révélé à l’Ajax Amsterdam lors de la saison 2017-2018, l’ailier international hollandais (2 capes) a été transféré à l’AS Roma en 2018 où il ne s’y est pas imposé, avant d’être prêté au RB Leipzig l’année dernière sans plus de réussite (4 buts en 27 matchs de Bundesliga). Le fils de Patrick Kluivert a été prêté avec option d’achat par le club giallorosso à l’écurie azuréenne.

Titulaire lors du match amical face à l’AC Milan samedi dernier, le jeune ailier droit a joué ses premières minutes sous ses nouvelles couleurs. A l’aise balle au pied, capable de bons débordements et bon en un contre un, le jeune Hollandais a besoin d’être en pleine possession de ses moyens et de ressentir la confiance de l’entraîneur pour pleinement exploiter son potentiel. Christophe Galtier a été prépondérant pour la signature de Justin Kluivert, qui l’a lui-même reconnu. « Mes discussions avec le coach, Christophe Galtier, champion de France avec Lille, ont aussi fait pencher la balance. J’ai commencé à l’Ajax qui est une équipe très compétitive, puis l’Italie, qui est un Championnat un peu plus difficile où j’ai appris beaucoup de choses, en Allemagne également, j’ai hâte de découvrir le Championnat de France et de montrer mes qualités« , a confié le Néerlandais lors de sa présentation à la presse.

Georginio Wijnaldum – 30 ans, milieu relayeur (PSG)

Une des quatre recrues XXL du second de Ligue 1 la saison dernière annoncées cet été. Arrivé libre de tout contrat en juin en provenance de Liverpool, Georginio Wijnaldum fait partie des joueurs qui peuvent débloquer une rencontre. Taulier de Liverpool entre 2016 et 2021 avec une Ligue des Champions, une Premier League, une Supercoupe d’Europe et une Coupe du Monde des Clubs de la Fifa remportées, l’international hollandais (79 sélections, 25 buts) est avant tout un milieu de terrain polyvalent capable d’offrir différentes solutions à Mauricio Pochettino.

Habile, doté d’une bonne vision de jeu, d’un jeu de passes qui fait mouche et capable de renverser le jeu, Georginio Wijnaldum a fait ses premiers pas lors du Trophée des Champions dimanche dernier face au LOSC. Entré à la 71e minute de jeu à la place du jeune Ebimbe, l’ancien de Newcastle a redynamisé un entrejeu parisien amorphe en offrant un superbe ballon à Mauro Icardi qui a marqué mais était signalé hors-jeu (74e). Il va apporter de l’expérience, de la technique et de la créativité à un milieu parisien qui en manquait énormément l’année dernière.

Kamaldeen Sulemana – 19 ans, ailier gauche (Stade Rennais)

Kamaldeen Sulemana est l’une des deux recrues estivales rennaises. Agé de 19 ans et arrivé à Rennes en provenance du FC Nordsjaelland en juillet dernier, le jeune ailier gauche a coûté la bagatelle de 15 millions d’euros aux vainqueurs de la Coupe de France 2019 et s’est engagé jusqu’en juin 2026. Rapide, technique, explosif et sachant casser les lignes grâce à sa fougue, l’international ghanéen (2 sélections) va pouvoir offrir une solution supplémentaire à Bruno Génésio aussi en Ligue 1 qu’en League Europa Conférence.

Le Ghanéen va permettre au coach breton d’étoffer sa ligne d’attaque et d’apporter encore plus de folie et de dribbles sur le côté gauche de l’attaque. Cela promet un beau duo d’ailiers qu’aura Rennes à sa disposition d’ici les semaines à venir et par conséquent une belle ligne d’attaque. Il a par ailleurs effectué ses débuts samedi dernier en match amical face au Torino.

Euro 2020 : sans forcer, l’Italie vainc la Turquie en match d’ouverture

En ouverture de l’Euro 2020, l’Italie vainc la Turquie après avoir passé plus de 50 minutes à tenter de percer le verrou turc. L’Italie n’a pas loupé son entrée en matière sur ses terres et tout reste à faire pour la Turquie.

23 000 spectateurs étaient présents pour ce match d’ouverture de l’Euro 2020 qui opposait l’Italie à la Turquie. Les hommes de Roberto Mancini avaient la mainmise sur le cuir dès les premières minutes de la rencontre et pressaient assez la sélection turque. Malgré la possession de balle, la Squadra Azzura se créait des occasions sans forcément les convertir tandis que les Turcs ne procédaient essentiellement qu’en contre-attaques et formait une défense compacte durant la première mi-temps. Ce qu’il faut retenir de cette première mi-temps, c’est une équipe italienne qui étouffe son adversaire du soir grâce à son pressing haut et qui s’est créée cinq ocassions dont quatre non cadrées (17è, 19è, 32è et 36è). Les partenaires de Burak Yilmaz éprouvaient des difficultés à ressortir le ballon proprement de son camp et ne s’est procurée qu’une occasion dangereuse.

Le danger italien provenait principalement du côté gauche avec Leonardo Spinazzola et Lorenzo Insigne, qui n’ont eu de cesse d’apporter le danger offensivement grâce à leur activité débordante, leur mobillité, leur disponibilité ainsi que leur volume de jeu qui a fait du bien aux partenaires de Donnarumma. Cette sélection italienne a montré énormément de volonté de vouloir jouer très offensif face à des Turcs coupables de nombreux gestes pas maîtrisés que n’ont pas su profiter les ouailles de l’ancien entraîneur de Manchester City. Néanmoins, ils n’arrivaient pas à trouver la faille face à des Turcs bien regroupés en défense lors des 45 premières minutes.

Une fatigue et des errements turcs dont ont su profiter les Italiens

Il aura fallu attendre la 53ème minute et un but contre son camp de Merih Demiral pour que l’Italie finisse par faire exploser le verrou turc. Par la suite, la Nazionale a continué à produire son football offensif, à apporter le danger depuis le côté gauche et à pousser la défense turque à commettre de nombreuses erreurs. Toujours bien placés entre les lignes, les joueurs italiens ont pu exploiter les failles de la défense turques, réputée très solide et qui n’a encaissé que trois buts durant les éliminatoires de l’Euro 2020. Si Urgucan Sakir a sauvé les meubles sur plusieurs incursions italiennes, il n’a rien pu faire sur les deux autres buts. Immobile a planté le deuxième but d’un plat du pied imparable et son compère Lorenzo Insigne a marqué d’un bel enroulé du pied droit (79è) après un beau décalage d’Immobile, précédent buteur.

Ce match d’ouverture de l’Euro 2020 a montré, d’un côté, une Italie sûre de sa force, joueuse et capable d’accélérer le jeu quand le besoin se fait ressentir et d’un autre côté, une Turquie amorphe aussi bien défensivement qu’offensivement, coupable de nombreuses maladresses techniques, incapable d’apporter le danger sur le but de Donnarumma, qui a passé 90 minutes relativement tranquilles, malgré deux contre-attaques. Les protégés de Roberto Mancini ont réussi leur entrée en matière devant leur public qui a donné de la voix tandis que les hommes de Senol Gunes vont devoir montrer un autre visage s’ils veulent espérer dépasser les phases de poules.

Karim Benzema, un retour encourageant en Bleu

Plus de 5 ans après son dernier match en Bleu, Karim Benzema retrouvait l’Equipe de France comme titulaire dans le 4-3-3 concocté par Didier Deschamps avec Mbappé et Griezmann en attaque. Une première encourageante malgré de la frustration.

8 octobre 2015-2 juin 2021. Soit 5 ans et 237 jours que Karim Benzema n’avait plus porté la liquette bleue. Ce soir, il a fait son retour en Bleu à gauche de l’attaque accompagné de Griezmann et Mbappé face au Pays de Galles. Pour son retour, le numéro 19 a montré de bonnes choses. Il a été un électron libre comme l’ont été ses camarades offensifs du soir qui ne s’empiétaient pas les uns sur les autres. De plus, il a tenté (9 tirs dont 3 cadrés), il a pas mal dézoné mais il n’a pas su marquer. S’il s’est montré volontaire, l’attaquant du Réal a manqué de réalisme dans le dernier geste comme son pénalty arrête par Danny Ward à la 26è minute ou encore sa frappe croisée qui touche le montant gauche du gardien gallois qui a permis à Ousmane Dembélé, qui a bien suivi l’action, de marquer le 3è but français.

Malgré une liberté de mouvement en attaque, un bon placement et une prise de profondeur, Karim Benzema n’a pas pu exprimer tout son potentiel en raison de la défense galloise qui lui a laissé très peu d’espaces. Cela ne lui a pas été préjudiciable car il a tout de même montré des phases durant lesquelles il décrochait pour lancer certaines offensives françaises comme sur sa passe en profondeur pour Kylian Mbappé (40è) et il n’a pas hésité à tenter sa chance avec peu de réussite (86è). Sans oublier son jeu sans ballon qui a énormément apporté aux Bleus.

Une association avec Mbappé et Griezmann prometteuse

“Karim (Benzema), Kylian (Mbappé) et Antoine (Griezmann) sont trois joueurs intelligents, fins techniquement et capables de s’entendre”, déclarait en avant-match Guy Stéphan, l’adjoint de Didier Deschamps, au micro de Fred Calenge. Il a eu raison. Tout au long du match, les trois attaquants n’ont eu de cesse de se déplacer librement pour être au coeur du jeu, dézoner, décrocher ou alors rentrer dans l’axe pour armer une frappe comme l’a fait Griezmann. Quant à Karim Benzema, il a su se montrer mobile pour demander le ballon à ses compères d’attaque. Le trio d’attaque qui fait tant saliver les Français et la planète a montré des premières bribes intéressantes qui vont se peaufiner peu à peu dans les jours et semaines à venir.

“J’ai eu de très bonnes sensations, après une bonne semaine de travail. On monte en puissance. Je me suis bien senti, c’est de bon augure pour la suite. On aura le temps (avec Mbappé et Griezmann) de peaufiner notre entente”, a confié Karim Benzema après le match et la victoire trois buts à zéro des Bleus. Un bon match pour le revenant qui ne demande qu’à pouvoir montrer de nouveau son talent sous le maillot de l’Equipe de France après plus de cinq ans sans sélection et un trio avec Mbappé et Griezmmann qui risque de faire mal aux futurs adversaires de l’Equipe de France.

Ligue 1 – Les enjeux de la 38è et dernière journée à tous les niveaux

Samedi a lieu la 38è et dernière journée de Ligue 1. Dijon et Nîmes étant officiellement relégués en Ligue 2, tout reste à faire pour délivrer le titre de champion, la troisième place ainsi que la place de barragiste. Décryptage.

Quel championnat haletant ! Cette Ligue 1 nous offre décidément du spectacle en cette saison particulière. La dernière journée de championnat nous permettra d’en savoir plus sur l’identité du champion, du 3è ainsi que du barragiste qui affrontera le vainqueur des play-offs de haut de tableau de Ligue 2.

Le LOSC et le Paris SG toujours à la lutte pour le titre de champion

LOSC – 1er, 80 pts

Le LOSC a grillé son joker et n’a plus le droit à l’erreur. Tenu en échec par une équipe de Saint-Etienne solide défensivement et qui n’hésitait pas à apporter le danger dans le camp nordiste, les hommes de Christophe Galtier doivent impérativement gagner face à Angers dimanche pour espérer soulever ce trophée tant attendu par Lille, 10 ans après le dernier.

L’attaque lilloise a été inhabituellement morose face au bloc compact stéphanois. Incapables de proposer du jeu malgré une grosse occasion de Xeka hors-cadre, les partenaires de Mike Maignan devront montrer un visage plus offensif et entreprenant lors du dernier match de la saison.

PSG – 2è, 79 pts

Le PSG a réalisé la bonne opération du week-end en étrillant le Stade de Reims qui a dû jouer à 10 durant plus de 80 minutes après l’expulsion d’Abdelhamid. Neymar, Mbappé, Marquinhos et Kean ont été les artificiers de ce large succès. Appliqués, constants et solides, les Parisiens n’ont laissé aucune miette à leurs adversaires du soir.

A 1 point du leader lillois, le club de la capitale a toujours la possibilité de conserver son titre de champion, à condition que le LOSC perde à Angers et que les hommes de Pochettino remportent leur match à Brest.

L’AS Monaco et l’OL sont au coude-à-coude pour la troisième place qualificative pour la Ligue des Champions

Avec la place de barragiste, c’est l’une des places les plus indécises en cette fin de saison. Qui de l’AS Monaco ou de l’Olympique Lyonnais finira au pied du podium ? Réponse dimanche.

AS Monaco – 3è, 77 pts

L’AS Monaco, sans briller, a battu le Stade Rennais deux buts à un à domicile grâce à ses hommes forts Ben Yedder et Golovin, qui ont donné l’avantage aux Monégasques en première période. Malgré sa défaite face à Lyon trois semaines plus tôt, les hommes de Niko Kovac ne lâchent pas la troisième place qualificative pour la C1.

Si le club princier connaît un coup de moins bien ces dernières semaines, ils devront garder de l’énergie pour un match capital à Lens dimanche. Avant ça, les coéquipiers de Benjamin Lecomte ont affronté le PSG mercredi.

Olympique Lyonnais – 4è, 76 pts

Que dire des Lyonnais ? Au début du mois d’avril dernier et d’un match nul à Lens, on les pensait largués pour la course à l’Europe. Les ouailles de Rudi Garcia ont su faire dos rond et grappiller des points décisifs à la course à la C1 (dont une victoire à Monaco à 10) et ce, malgré une défaite à domicile deux buts à trois après avoir mené 2-0. Alors que la fin du contrat de Rudi Garcia se rapproche et que le club recherche un nouvel entraîneur pour la saison prochaine, le coach actuel a comme objectif de qualifier le club détenu par Jean-Michel Aulas en C1.

Le week-end dernier, l’Olympique Lyonnais n’a pas fait dans la demi-mesure en écrasant le Nîmes Olympique sur le score de cinq buts à deux. Un doublé de Lucas Paqueta, des buts de Depay, Aouar et Slimani ont permis aux Lyonnais de gagner ce match plaisant et d’envoyer les Nîmois en Ligue 2.

6 équipes peuvent finir barragiste de Ligue 1

2. Comme le nombre de points qui séparent le Stade de Reims, 13è du FC Nantes, 18è et barragiste. Le plus grand enjeu se trouvera en bas de tableau ce dimanche soir

Reims – 13è, 42 pts

Défait quatre buts à zéro en raison d’une expulsion sévère de Yunis Abdelhamid sur une main à la dixième minute, les hommes de David Guion ne sont pas encore sauvés. Il leur faudra battre les Girondins de Bordeaux, un concurrent direct au barrage et qui reste sur une large victoire trois buts à zéro face au RC Lens.

Bordeaux – 14è, 42 pts

Un contexte extra-sportif bouillant mêlé à plusieurs défaites ont conduit les Girondins de Bordeaux au bas de tableau. Avec uniquement deux points d’avance sur Nantes, actuellement barragiste, les partenaires de Benoît Costil devront surfer sur leur belle victoire acquise face au promu lensois et battre le Stade de Reims s’ils ne veulent pas jouer les barrages à la fin du mois.

Strasbourg – 15è, 41 pts

Une saison irrégulière a mené le Racing Club de Strasbourg à la 15è place. Après sa belle victoire acquise sur le terrain d’un OGC Nice en roue libre sur cette fin de saison, les partenaires de Ludovic Ajorque (15 buts en championnat) auront à coeur de consolider leur maintien dimanche face au FC Lorient, un concurrent direct pour le maintien.

Brest – 16è, 41 pts

Sur la saison, le Stade Brestois aura été l’une des équipes les plus agréables à regarder. Malheureusement, son jeu parfois trop porté vers l’avant aura coûté certaines défaites aux protégés d’Olivier Dall’Oglio. Après son match nul à Montpellier dimanche dernier, les Bretons devront tenter de faire un résultat nul ou positif face à l’armada parisienne qui fera tout pour décrocher le titre de champion en cas de faux-pas des Lillois.

Lorient – 17è, 41 pts

Quel finish de la part des Merlus face au FC Metz dimanche dernier ! Les joueurs de Christophe Pélissier ont eu les ressources nécessaires pour aller chercher cette victoire ô combien importante pour la course au maintien. Jérome Hergault a donné la victoire à ses partenaires qui affronteront le RC Strasbourg dimanche prochain.

Nantes – 18è, 40 pts

Exceptionnels Nantais ! Alors que de nombreux observateurs envoyaient le FC Nantes en Ligue 2, les Canaris reprennent du poil de la bête depuis le 18 avril et une défaite à domicile face à Lyon. A partir de ce match, les hommes d’Antoine Kombouaré ont enchaîné 4 victoires consécutives et marqué 13 buts, ce qui n’était pas arrivé depuis le début de la saison et les maintiennent en vie pour une saison supplémentaire en Ligue 1. Sur les quatre dernières rencontres, les Nantais ont proposé un football plutôt attrayant avec des joueurs qui prennent du plaisir et une solidité défensive retrouvée (1 but en 4 matchs).

Ligue 1 : Eliot Matazo, le nouveau diamant de l’AS Monaco

A seulement 19 ans, Eliot Matazo commence à pointer le bout de son nez. Titulaire à quelques reprises cette saison, le jeune Belge commence à s’imposer dans la rotation de Niko Kovac et à obtenir de plus en plus de temps de jeu.

Eliot Matazo, ce nom vous parle sans doute. C’est l’une des nouvelles coqueluches de l’AS Monaco cette saison. Agé de 19 ans, le jeune international belge U19 fait partie de ces jeunes sur lesquels Niko Kovac s’appuie cette saison. Alors qu’il a marqué son premier but en Ligue 1 face à Reims la semaine dernière, le jeune milieu défensif pointe le bout de son nez depuis plusieurs semaines. Et plus exactement depuis son match face à Metz le 10 avril dernier durant lequel il aura délivré une sublime passe décisive à Kevin Volland. A partir de ce moment, le jeune homme a commencé à enchaîner les titularisations dans le 11 monégasque en montrant de belles choses. “Je suis content pour lui (d’avoir délivré sa première passe décisive) car c’est un mec qui travaille beaucoup, il joue peu mais à l’entrainement il fait les choses bien, il écoute, demande des conseils, pose des questions et veut chaque jour faire plus”, déclarait Cesc Fabregas après le match de championnat face aux Grenats le mois dernier.

Si Eliot Matazo joue peu, c’est en raison du duo Tchouaméni-Fofana qui laisse peu de miettes à leurs concurrents au poste. Néanmoins, cela ne décourage pas pour autant le joueur formé à Anderlecht. A l’aise balle au pied, bon techniquement, capable de répéter les efforts et de gratter beaucoup de ballons, le numéro 36 monégasque est un joueur qui profite de chaque opportunité que lui offre Niko Kovac. Un coach qui ne tarit pas d’éloges son jeune joueur : “Il a de grandes qualités, il progresse vraiment. Il fallait qu’il saisisse une opportunité de se montrer, et il l’a fait. Je suis certain qu’il va continuer à travailler pour progresser jour après jour “, confiait l’entraîneur croate en conférence d’après-match contre Metz.

Un travailleur reconnu par ses coéquipiers

Le travail est une des qualités reconnues d’Eliot Matazo, qui a même fait appel à un préparateur physique personnel, Ronald Kabeya. “Il y a ceux qui prennent des vacances, qui ne font rien ou très peu. Lui, il bosse. On travaille la proprioception par rapport aux caractéristiques de son jeu. On fait du gainage, du travail d’appuis. Il est très discipliné par rapport à ce qui lui est demandé à l’AS Monaco. Il m’envoie le programme du club et on ajuste ensemble pour voir ce qu’il peut faire en plus”, raconte son préparateur physique personnel à RMC Sport. Par ailleurs, tous ses coéquipiers sont unanimes pour souligner ce trait de caractère.

Il est important de rappeler qu’Eliot Matazo est arrivé à l’ASM en 2018 pour finir sa formation de jeune joueur. Si pour le moment il ne se contente que d’entrées en jeu malgré quelques titularisations, il n’empêche pas qu’il risque d’être un élément de plus en plus utilisé à partir de la saison prochaine. Entre la Coupe de France, la Ligue 1 et la probable Coupe d’Europe, le jeune joueur aura tout le loisir de pouvoir obtenir davantage d’entrées en jeu et plus de titularisations. Avec, pourquoi pas, l’opportunité d’être appelé en sélection belge s’il maintient ses performances. Mais avant cela, Eliot Matazo a la possibilité de remporter la Coupe de France, qui pourrait être son premier trophée, face au Paris-Saint-Germain.

Ligue 1 : Islam Slimani, un joker de luxe plus qu’utile

Malgré son statut de remplaçant, Islam Slimani prouve match après match qu’il peut être un joueur capable de grapiller davantage de minutes. Son profil atypique peut aider l’OL à la course à l’Europe ou au titre.

Quand les coéquipiers lyonnais d’Islam Slimani parlent de lui, ils ne tarissent pas d’éloges à son égard. Arrivé le 13 janvier dernier en provevance de Leicester, l’international algérien a paraphé un contrat de 18 mois avec l’Olympique Lyonnais et s’est adapté aussi bien sur qu’en dehors du terrain. Apparu à 14 reprises en Ligue 1 pour 2 buts marqués, il a enchaîné 2 titularisations consécutives face à Angers et Nantes en raison de la blessure aux ischios-jambiers de Tino Kadewere. S’il n’a pas marqué durant ces deux matchs, il a tout de même réalisé deux prestations très intéressantes. Face à Angers, le Fennec avait marqué mais son but avait été refusé pour cause de hors-jeu.

L’ancien attaquant de l’AS Monaco est un joueur collectif, combatif, qui aime prendre la profondeur, qui ne rechigne jamais à effectuer le repli défensif, généreux, doté d’un excellent jeu de tête et aussi d’une bonne capacité à décrocher en pointe. A quatre journées de la fin du championnat, Islam Slimani a une réelle carte à jouer dans le registre offensif des Gones. Malgré des stats peu parlantes pour lui, son sens du collectif est mis en avant pour ses partenaires et plus particulièrement par Rudi Garcia. »Il mérite de marquer un but, je lui ai dit que c’était pour bientôt. Son jeu de tête est aussi intéressant. Il apporte des choses différentes. On a plus de solutions sur les centres. Sa capacité à être collectif est intéressante« , a déclaré l’entraîneur lyonnais en conférence de presse.

« Il est parfois trop dans le décrochage »

Si Islam Slimani est extrêmement altruiste, cette qualité peut parfois être un défaut selon l’ancien entraîneur de l’AS Roma. « Il aime faire briller les autres. C’est un garçon très bon dans le jeu combiné offensif. Des fois, il décroche trop. Il doit aussi prendre les espaces pour être capable d’étirer le bloc adverse« , pointe ce dernier. Avant de se demander si son attaquant ne prend pas plus de plaisir à marquer des buts qu’à en faire marquer à ses coéquipiers. Il est vrai qu’à Monaco, lors de la saison 2019/2020, le numéro 20 lyonnais avait développé cet altruisme et mettait en lumière son ancien compère Wissam Ben Yedder, qui avait marqué 18 buts en championnat.

Néanmoins, cet altruisme ne semble pas gêner son partenaire Léo Dubois, qui met en avant son profil et sa palette offensive : « Il nous fait du bien. C’est un point d’ancrage devant. On a réussi à le toucher contre Angers et il a pu dévier, remiser. Et pour un centreur, avoir cette présence dans la surface, c’est intéressant car il a une qualité de reprise en une touche assez exceptionnelle, il faut qu’on s’en serve. » Islam Slimani sait qu’il devra être beaucoup plus tranchant dans le dernier geste pour pouvoir être décisif dans la course à la Ligue des Champions ou titre. Mais également prouver qu’il peut être plus qu’un simple joker de luxe…

Ligue 1 : Mike Maignan, la muraille de Lille

Mike Maignan réalise une excellente saison au sein du leader de Ligue 1. A quelques journées de la fin, l’international français est parti pour vivre une fin de saison palpitante entre le championnat et l’Euro.

Explosif, décisif, humble, travailleur, serein, doté d’une bonne relance à la main et au pied. Tant d’adjectifs et groupes de mots pour qualifier Mike Maignan, qui est clairement l’un des piliers de cette emballante équipe lilloise. La semaine dernière, il avait su faire front devant le quatuor parisien Di Maria-Neymar-Mbappé-Kean qui avait vu le LOSC s’imposer. Hier soir, il a une nouvelle fait l’étalage de ses qualités pour écoeurer les offensives messines avec un pénalty arrêté face à Leya Iseka. Ce qui en fait son 8è pénalty arrêté depuis 2015. A l’issue de ce match, le gardien des Dogues comptabilise 18 clean-sheets en Ligue 1, meilleur total des cinq grands championnats européens. Une performance saluée par son coach, Christophe Galtier : “On a beaucoup souffert. Nos débuts de période ont été très difficiles, on a eu beaucoup de déchets techniques. Il a fallu un Mike Maignan décisif.”

Depuis son arrivée en 2015, l’international français a progressivement gravi les échelons jusqu’à devenir titulaire des buts lillois lors de la saison 2017/2018. Elu par la suite meilleur gardien de Ligue en 2019, l’ancien gardien du PSG a franchi un cap depuis le début de la saison et est considéré comme le meilleur gardien français par de nombreux observateurs. “Mike Maignan s’est amélioré dans la diversification de son jeu au pied ainsi que sur les très longues relances, explique Stéphane Carpentier, journaliste à La Voix du NordCette saison montre qu’il a pris une nouvelle dimension en s’imposant comme le leader de l’équipe. Sa présence dans la cages a permis de gagner une dizaine de points et donc au LOSC de rester en vie.” Il n’est pas étranger à la superbe saison des Dogues, dans une équipe qui ne rechigne pas à mettre le coeur lorsqu’il faut gagner des matchs difficiles.

Lire aussi : Ligue 1 – Lille, Paris, Monaco, Lyon… Un final au suspense palpitant

“Le successeur d’Hugo Lloris”

Mike Maignan performe chaque week-end au point d’éveiller la curiosité de nombreux clubs. Le Borussia Dortmund, Tottenham ou encore le Milan AC sont, d’après France Football et L’Equipe, sont séduits par les qualités du jeune homme de 25 ans. Sous contrat jusqu’en 2022, il devra soit prolonger son contrat soit partir cet été pour ne pas éviter de le voir quitter le club gratuitement en 2022. De plus, le LOSC devra, selon L’Equipe, vendre pour 95M d’euros afin d’équilibrer les comptes ou les assainir.

Régulièrement sélectionné en Equipe de France depuis juin 2019, Mike Maignan a pu honorer sa première sélection en octobre dernier en remplaçant Steve Mandanda face à l’Ukraine en match amical. Stéphane Carpentier l’affirme : “Mike Maignan est le successeur d’Hugo Llorisen Equipe de France.C’est un gardien hyper professionnel, conscencieux, humble, discret et qui possède une grande force mentale. Son seul défaut est de ne pas avoir assez d’expérience lors des grands rendez-vous internationaux.” A l’heure actuelle, le natif de Cayenne est très bien embarqué pour vivre une saison haletante entre une lutte acharnée pour le titre de champion de France et une place comme troisième gardien dans le groupe des 23 Bleus qui disputeront l’Euro à partir de juin 2021.

Ligue 1 – Lille, Paris Monaco, Lyon… Un final au suspense intenable

Qui aurait cru que le championnat serait autant disputé à l’issue de la 31ème journée cette saison ? A 7 journée de la fin du championnat, Lille et Monaco ont fait de bonnes opérations. Tout le contraire du PSG et de Lyon. Le suspense est à son comble en Ligue 1.

Samedi, le LOSC, le PSG, l’AS Monaco et l’Olympique Lyonnais jouaient gros. Le LOSC et l’AS Monaco ont été les grands gagnants de ce week-end grâce à leurs victoires face au PSG et au FC Metz. A quelques encablures de la fin de saison de Ligue 1, le suspense est de plus en plus grandissant. 5 points séparent Lyon de Lille.

1er – Lille, un leader combatif et sûr de sa force

Quelle performance collective ! Malgré une fin de match entachée par l’expulsion de Reinildo, le LOSC de Christophe Galtier a frappé un grand coup sur la pelouse du Parc des Princes pour le choc de la 31è journée. Un but rapide de Jonathan David à la 20è minute a suffi au bonheur des Lillois. Malgré une grosse domination du PSG, les partenaires de Benjamin André ont délivré un match solide et appliqué. Si les Nordistes n’ont tiré que trois fois au but, ils ont su profiter de faits de jeu et de mauvaises relances pour titiller un PSG bien décevant.

De plus, le leader de Ligue 1 a pu compter sur un Mike Maignan ultra décisif sur sa ligne, de l’apport conséquent de Tiago Djalo et Reinildo sur les côtés de la défense et d’une équipe entière qui n’a pas hésité à défendre durant la seconde période, après avoir proposé du jeu en première mi-temps. Sans oublier la paire Andre-Soumaré qui a su gratter pas mal de ballons, se projeter vers l’avant et remporter la bataille du milieu de terrain.

Un match parfait pour les Lillois qui repassent devant leur adversaire du week-end. Sans pour autant s’enflammer comme le confiait Benjamin André au micro de Téléfoot : “On ne peut pas parler de sprint final quand il reste 7 matchs. On verra quand il restera 3, ou 4 matchs.” Benjamin André est, à l’image de l’équipe, humble et travailleur. Le suspense à la course au titre est relancé.

Le calendrier du LOSC :

J32 : se déplace à Metz

J33 : reçoit Montpellier

J34 : se déplace à Lyon

J35 : reçoit Nice

J36 : se déplace à Lens

J37 : reçoit Saint-Etienne

J38 : se déplace à Angers

2è – Paris, un leader déchu

Sale après-midi pour les hommes de Pochettino. 8è défaite en Ligue 1 pour le PSG dont 3 d’affilée à domicile face à Monaco, Nantes et désormais Lille. Malgré le retour de Neymar et une grosse domination, les partenaires de Keylos Navas n’ont pu éviter une défaite fort logique. Un Neymar frustré de ne pas marquer, qui lâche ses nerfs par deux fois et finit par se faire expulser quelques minutes avant la fin du match. N’oublions pas de mentionner une attaque terne et en manque d’inspiration face à un Mike Maignan des grands jours ainsi qu’une fâcheuse tendance à laisser de l’espace qui relèguent le club de la capitale à la seconde place à trois points du LOSC.

A trois jours du quart de finale aller de Ligue des Champions face au Bayern Munich, les Parisiens devront montrer un visage plus conquérant et jouer davantage collectif pour espérer faire un résultat en terres allemandes.

Le calendrier du PSG :

J32 : va à Strasbourg

J33 : reçoit Saint-Etienne

J34 : va à Metz

J35 : reçoit Lens

J36 : va à Rennes

J37 : reçoit Reims

J38 : va à Brest

3è – L’ASM est capable de jouer les trouble-fêtes

Que l’on ne nous dise pas que cet AS Monaco version Kovac n’a pas les épaules pour titiller les deux premiers. Large vainqueur de Metz (4-0), les homme de Niko Kovac ont éjecté du podium l’Olympique Lyonnais. Fabregas, Volland et Ben Yedder sont les buteurs de cette rencontre globalement maîtrisée. Cet ASM est impressionnant tant par sa force technique que ses éléments offensifs performants et capables d’offrir plusieurs solutions à l’ancien coach du Bayern Munich (Jovetic, Ben Yedder et Volland). La fébrilité défensive n’est plus qu’un mauvais souvenir pour la 7è défense de Ligue 1.

Néanmoins, la prudence est de rigueur malgré les bons résultats. Niko Kovac, en conférence d’après-match, estime que rien n’est encore fait à 7 journées de la fin du championnat : « On ne peut pas encore évoquer le titre ou la Ligue des champions ! Il reste 21 points à distribuer et c’est encore beaucoup. Il faut sécuriser la quatrième place. On a mérité la victoire. »

Le calendrier de l’AS Monaco :

J32 : reçoit Dijon

J33 : se déplace à Bordeaux

J34 : se déplace à Angers

J35 : reçoit Lyon

J36 : se déplace à Reims

J37 : reçoit Rennes

J38 : se déplace à Lens

4è – Lyon, le faux-pas qui risque de valoir cher

La déception était grande du côté lyonnais. Après avoir été tenu en échec à Boellart par une belle équipe lensoise (1-1), l’Olympique Lyonnais a été éjecté du podium. Après avoir fini champion d’automne en décembre dernier , les hommes de Rudi Garcia peuvent nourrir des regrets après leur prestation de samedi soir. Transparents durant 60 minutes, les partenaires de Memphis Depay ont dû se référer aux parades d’Anthony Lopes face aux assauts lensois. Quant à Memphis Depay et ses acolytes Kadewere et Toko-Ekambi, ils ont bien été muselés par la défense lensoise et lorsqu’ils se créaient des occasions, la KTM les vendangeait ou alors tombait face à un Jean-Louis Leca impérial.

Le réveil est venu de Lucas Paqueta qui a inscrit le but égalisateur d’une belle volée, en réponse à Jonathan Clauss qui avait ouvert le score. Au final, ce résultat ne fait pas les affaires des Lyonnais qui vont devoir se montrer adroits dans le dernier geste et faire attention aux sauts de concentration. « On est certainement les perdants de ce week-end, donc faisons en sorte d’être les gagnants sur les sept prochains week-ends. On est tombés du podium, on va être chasseur face aux trois autres équipes devant et heureusement on va en affronter deux (Lille et Monaco). Mais on fait une mauvaise opération ce (samedi) soir. Quand on est quatrièmes, on va garder l’humilité de ne pas parler de titre. Faisons en sorte quand les confrontations directes contre Lille et Monaco vont arriver d’être en mesure de se rapprocher ou de les dépasser…», a déclaré Rudi Garcia en conférence d’après-match.

Le calendrier de l’Olympique Lyonnas :

J32 : reçoit Angers

J33 : se déplace à Nantes

J34 : reçoit Lille

J35 : se déplace à Monaco

J36 : reçoit Lorient

J37 : se déplace à Nîmes

J38 : reçoit Nice